Hubert Karann, célèbre chef d’orchestre, s’apprête à diriger la cinquième symphonie de Beethoven. (“Pom-pom-pom-pom”) Symphonie dont Beethoven disait “C’est le destin qui frappe à la porte” Et en effet, le destin frappe à la porte de sa loge sous la forme d’un inconnu: Henri Karpett, un fan on ne peut plus collant. Preuves à l’appui, ce fan lui démontre qu’ils sont nés le même jour, sous la même configuration astrale et que, malgré leurs différences sociales, ils ont un destin parfaitement identique. Sauf que ce fan est né deux heures avant lui. Donc tout ce qui arrive au fan, ça va lui arriver deux heures plus tard. Aussi quand ce fan, en pleurs, lui apprend qu’il vient tout juste d’être cocu... lui, l’immense maestro, il va obligatoirement l’être à son tour ? Et sur son lieu de travail, en plus ?! Il s'affole car toutes les prédictions du fan se concrétisent au fur et à mesure que le concert approche. À commencer par Sidonie, son épouse, qui débarque à l’improviste alors qu’elle n’assiste jamais à ses concerts. Notre héros va tenter l'impossible pour contrecarrer ce coup du sort qui semble imparable. D’autant plus qu’à l’heure dite, il sera sur scène, en train de diriger son orchestre, donc impuissant à empêcher quoique ce soit. Est-ce par orgueil qu’il se bat comme un fou pour éviter cet adultère ? Alors qu’il se dit raide dingue de Rébecca, une jeune violoniste de son orchestre. Et avec qui son épouse oserait-elle le trahir ? Avec Jean Philippe Camoulier, son manager ou plutôt son souffre douleur ? Un diabolique jeu du chat et la souris s’engage. Réussira-t-il à enrayer ce cocuage programmé ? Une course contre la montre, un tourbillon de rebondissements et coups de théâtre qui va entraîner ces cinq personnages dans des situations irrésistibles. Répliques percutantes, un tempo effréné, un suspense jusqu’à la coda finale...
car les faux culs sont beaucoup plus nombreux qu’on le croit !
Les représentations auront lieu, à la salle Clemenceau, les 23, 24, 25, 27, 30 et 31 janvier et les 1er, 3, 6 et 7 février.