En 2007, l’équipe de Monsieur GRELAUD, l'ancien Maire lançait une demande de diagnostic auprès de l’Architecte en chef des Monuments Historiques et du Conservateur Régional des Monuments Historiques. Après un rendez-vous en octobre 2007 sur place, la liste des désordres constatés est dressée. Concernant les maisons situées devant le chevet de l’église, les élus de l’époque demandèrent aux services de la Ville de réfléchir à la restauration de leur toiture, estimant qu’il ne fallait pas les démolir.
A leur arrivée, les membres de la nouvelle municipalité ont souhaité opter pour la destruction de ces bâtiments, estimant que le chevet Renaissance méritait d’être mieux mis en valeur. Ils ont alors engagé l’ensemble des procédures nécessaires pour mener à bien ce chantier.
Le résultat obtenu aujourd’hui conforte la Ville dans la pertinence de ce choix pour lequel de nombreuses réunions avec les services de l’Etat et les représentants du diocèse et de la paroisse ont été nécessaires.
Cette semaine débute une nouvelle phase cruciale avec la restauration de la partie basse du chevet qui conserve les marques des anciennes constructions démolies.
La Ville fait intervenir l’entreprise BENAITEAU (Châtelliers-Châteaumur) dont l’expérience en matière de restauration de monuments historiques est bien connue.
Ces travaux de reprise de la façade, validés par l’Architecte des Bâtiments de France, incluront :
- le brossage méticuleux des joints à traiter,
- le lavage,
- l’enlèvement des pièces métalliques incrustées,
- le bouchage des trous,
- l’application d’un enduit d’uniformisation.
Deux objectifs :
- étanchéité de la façade,
- harmonisation de l’enduit de façade.
L’aménagement des abords de l’église s’étendra bien au-delà de la seule mise en valeur du chevet Renaissance et consistera en l’aménagement d’une place aérée et paysagée qui fait actuellement cruellement défaut au centre-ville d’Olonne.