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Patiemment, le skipper de DMG MORI Global One rattrape son retard dans l’Atlantique Sud, s’amusant de cette bataille à katanas tirés ! Mais quelques heures après avoir franchi le cap de Bonne Espérance, pris dans la tempête, son IMOCA fait deux empannages involontaires et le marin déplore la casse de 5 lattes de sa grand-voile. Ralenti, il lui faudra deux jours pour réparer, lui qui avait le souvenir douloureux de son édition 2020 marquée par la déchirure de sa grand-voile.
Les conditions sont toujours engagées à Noël, lorsque Kojiro Shiraishi franchit symboliquement la longitude du Japon. Il serre les dents, d’autant que de fortes douleurs dues à des aphtes lui compliquent la vie. Mais le navigateur s’accroche, et remonte au classement dans le Pacifique. Au cap Horn, il est 25e, seulement 20 minutes derrière Guirec Soudée.
Derrière, l’Atlantique Sud n’a pas dit son dernier mot. Dans la tempête aux Malouines, Kojiro Shiraishi décrit « les conditions les plus dantesques » depuis le début de ce Vendée Globe ! Puis, c’est la pétole complète, et la remontée se transforme en chemin de croix, qui ne connaîtra son terme qu’après les alizés, particulièrement chahutés.
A l’approche des Açores, le natif de Kamakura, passionné du large depuis toujours, est en 24e position, à la lutte avec Violette Dorange. Jusqu’au bout, celui qui se décrit avec humour comme « un vieux monsieur vénérable » bataille avec la benjamine pour rallier les Sables d’Olonne.
A l’arrivée, il finit 24e, avec la satisfaction d’avoir mis 4 jours de moins qu’il y a quatre ans à boucler la boucle. (94 jours, 21 heures, 32 minutes et 56 secondes)