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"Je suis très frappé par le sentiment d'abandon qui règne dans beaucoup de milieux de l'agriculture et de la pêche", a déclaré François Bayrou en clôturant la convention thématique européenne de Bouin, en présence de la tête de liste dans l'ouest, Sylvie Goulard, et de l'eurodéputée verte Marie-Hélène Aubert. Il s'agissait d'une convention sur le thème "Politique agricole, politique de la mer : pour une approche nouvelle", mercredi 15 avril.
En réaction au blocage depuis mardi, par les pêcheurs de la Côte d'Opale, des ports de Dunkerque, Boulogne-sur-Mer et Calais, "pour protester contre une politique de quotas qui ne leur paraît pas juste", il a souligné que "les pêcheurs ont exactement le même intérêt que les associations écologistes les plus en pointe. Ils savent bien que s'ils veulent survivre, il faut que les poissons survivent aussi".
"Les expertises scientifiques extérieures à la profession posent problèmes car elles sont souvent contestées", il a donc plaidé pour "la co-expertise. Dans un domaine aussi sensible que celui de la pêche, l'expertise doit unir des scientifiques désignés par autorités politiques, et des scientifiques désignés par les pêcheurs".
Concernant l'agriculture, François Bayrou a souligné "un très grand sentiment de désarroi, résultat des politiques suivies depuis le début des années 90. Quand on parle de politique agricole, on ne doit pas se contenter de parler de production, c'est-à-dire de "marché", mais poser aussi la question des producteurs, donc de la défense du tissu agricole", a-t-il déclaré avant de se prononcer pour "l'organisation des marchés, et pas l'abandon aux marchés".
En réaction au blocage depuis mardi, par les pêcheurs de la Côte d'Opale, des ports de Dunkerque, Boulogne-sur-Mer et Calais, "pour protester contre une politique de quotas qui ne leur paraît pas juste", il a souligné que "les pêcheurs ont exactement le même intérêt que les associations écologistes les plus en pointe. Ils savent bien que s'ils veulent survivre, il faut que les poissons survivent aussi".
"Les expertises scientifiques extérieures à la profession posent problèmes car elles sont souvent contestées", il a donc plaidé pour "la co-expertise. Dans un domaine aussi sensible que celui de la pêche, l'expertise doit unir des scientifiques désignés par autorités politiques, et des scientifiques désignés par les pêcheurs".
Concernant l'agriculture, François Bayrou a souligné "un très grand sentiment de désarroi, résultat des politiques suivies depuis le début des années 90. Quand on parle de politique agricole, on ne doit pas se contenter de parler de production, c'est-à-dire de "marché", mais poser aussi la question des producteurs, donc de la défense du tissu agricole", a-t-il déclaré avant de se prononcer pour "l'organisation des marchés, et pas l'abandon aux marchés".