L’Anglaise Dee Caffari (Aviva) est la première à quitter les pontons de Port-Olona à exactement 9 h 15. Comme pour tous les autres monocoques, un bateau de pêche lui ouvre la route. Son dernier mot en quittant Port Olona a été en français s’il vous plaît : « C’est parti mon kiki ».
Sébastien Josse (BT) lui succéde puis Alex Thomson (Hugo Boss), qui, saute de joie sur son bateau. Tellement content de prendre le départ après que son voilier soit entré en collision, le 18 octobre, avec un chalutier à quelques encablures des Sables d’Olonne. Il a en effet remporté une première course : une course contre la montre pour réussir à réparer.
Loïc Peyron apparaît dans le chenal serein et détendu à l’arrière de Gitana Eighty : il en est à son troisième Vendée Globe et sa première participation remonte à il y a 20 ans.
Jérémie Beyou (Delta Dore) se souvient que Port Bourgenay est pour lui un très bon souvenir ; il y a gagné une étape de la Solitaire du Figaro.
Le dernier 60 pieds à quitter Port-Olona est Roland Jourdain sur Veolia Environnement. Il est onze heures.
Du monde jusqu’à Port Bourgenay mais de la brume sur la mer
La foule est amassée tout le long du chenal mais aussi sur les jetées ainsi que tout le long du remblai jusqu’aux Présidents. Le long de la côte sauvage, il y a du monde jusqu’au Puits d’enfer et Saint-d’Orbestier. Beaucoup de spectateurs sont munis de jumelles qui permettaient de voir de plus près les 30 concurrents sur leurs bateaux. Quant aux photos, elles sont difficiles à prendre, car il y a de la brume en mer.
dimanche matin, la mer était formée dans la baie des Sables d’Olonne avec des creux de 2 mètres. A 13 h 02, heure à laquelle le journaliste Patrick Poivre d’Arvor donne le départ de cette 6e édition à quatre milles au large de Port Bourgenay, la mer est encore plus formée avec des creux de plus de 3 mètres et un vent non de 25 nœuds mais descendu à 10 nœuds. Si la plupart des skippers partent avec de voiles deux ris et une trinquette, les Anglais mettaient déjà la grand’voile.
Un bon apéritif pour les skippers, qui, dans le golfe de Gascogne, au large du cap Finisterre, vont affronter des creux de 8 mètres ! Aucun parcours côtier n’étant cette année prévu, les solitaires partiront plein pot direction ouest, nord-ouest.
Moins de plaisanciers que prévus
Suivant les conseils des Affaires maritimes, il y a moins de plaisanciers en mer que prévu. La plupart des embarcations, présentes sur le site du départ, sont de grosses vedettes à passagers. Au nombre de 80, elles sont entourées par des zodiacs, assurant la sécurité.
Le départ à 13 h 02
Le premier à franchir la ligne est Mike Golding, suivis par Jérémie Beyou, Vincent Riou, Michel Desjoyeaux et le Basque Unaï Basurko. Ayant franchi la ligne trop tôt, Golding doit refranchir la ligne.