Après Valeo, et le parachute doré de son ex-PDG, Libération affirme mercredi que les managers de Cheuvreux, la filiale en courtage du Crédit Agricole, vont se verser 51 millions d'euros de bonus, alors qu'un plan de restructuration prévoit d'économiser 32 millions d'euros en 2009, notamment en licenciant 75 employés. Personne n'était joignable dans l'immédiat chez Cheuvreux pour commenter l'information. Le Crédit agricole fait partie des établisssements bancaires qui ont reçu de l'argent public via le plan de soutien à la filière mis en place par le gouvernement (trois milliards d'euros selon Libération).
"Ce qui me choque dans l'affaire de cette filiale du Crédit agricole, c'est que le PDG a renoncé à sa part variable de rémunération parce qu'il y avait une part de l'Etat. Alors, l'exemplarité ça concerne tout le monde, même les filiales", a déclaré le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand sur Europe 1. "Ils n'ont pas intérêt à les toucher ces bonus! Rémunérer la réussite fait partie des valeurs qu'il faut avoir mais rémunérer l'échec : il n'en est pas question! L'argent public ne sert pas à financer les bonus privés, l'argent du contribuables permet de sauver des établissements bancaires de la faillite pas à rémunérer les bonus de quelques uns", a-t-il ajouté.
Autre réaction, celle d'Alain Juppé. "Dans cette situation où les plans sociaux se multiplient, c'est une espèce de défi au bon sens et à la morale. Il faut faire cesser ces comportements qui ne sont pas acceptables", a déclaré l'ancien Premier ministre sur Canal+. Il fait cependant le distingo entre les entreprises aidées par l'Etat et les autres établissements. Dans le premier cas, "il faut interdire ces comportements", alors que dans le second se pose un problème de concurrence internationale. "Il faut regarder avec le patronat si l'auto-discipline fonctionne. Si cela ne se met pas en place, je ne suis pas hostile à ce qu'on légifère", a-t-il expliqué.
D'après agence
"Ce qui me choque dans l'affaire de cette filiale du Crédit agricole, c'est que le PDG a renoncé à sa part variable de rémunération parce qu'il y avait une part de l'Etat. Alors, l'exemplarité ça concerne tout le monde, même les filiales", a déclaré le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand sur Europe 1. "Ils n'ont pas intérêt à les toucher ces bonus! Rémunérer la réussite fait partie des valeurs qu'il faut avoir mais rémunérer l'échec : il n'en est pas question! L'argent public ne sert pas à financer les bonus privés, l'argent du contribuables permet de sauver des établissements bancaires de la faillite pas à rémunérer les bonus de quelques uns", a-t-il ajouté.
Autre réaction, celle d'Alain Juppé. "Dans cette situation où les plans sociaux se multiplient, c'est une espèce de défi au bon sens et à la morale. Il faut faire cesser ces comportements qui ne sont pas acceptables", a déclaré l'ancien Premier ministre sur Canal+. Il fait cependant le distingo entre les entreprises aidées par l'Etat et les autres établissements. Dans le premier cas, "il faut interdire ces comportements", alors que dans le second se pose un problème de concurrence internationale. "Il faut regarder avec le patronat si l'auto-discipline fonctionne. Si cela ne se met pas en place, je ne suis pas hostile à ce qu'on légifère", a-t-il expliqué.
D'après agence