Le club des cinq leaders progresse quasiment deux fois plus vite que le groupe des cinq derniers. Parmi eux, le Britannique Steve White (Toe in the Water), 12e, est le moins verni. Il doit affronter des vents contraires au sud de la Nouvelle-Zélande et tire actuellement des bords de près pour franchir l'île Campbell, la dernière île du Pacifique Sud avant le Cap Horn. Derrière lui, la communauté internationale du Vendée Globe n'est pas beaucoup épargnée par les Quarantièmes rugissants. Les dépressions se suivent et se ressemblent par leur violence. L'Anglais Jonny Malbon (Artemis), l'Américain Rich Wilson (Great American III), l'Autrichien Norbert Sedlacek (Nauticsport Kapsch) et le Sablais Raphaël Dinelli (Fondation Océan Vital) s'étalent sous l'Australie et progressent difficilement entre 9 et 11 nœuds quand les premiers caracolent entre 18 et 20 nœuds ! Pas étonnant que les écarts atteignent aujourd'hui 5100 milles avec les deux derniers et augmentent quotidiennement. A ce rythme, ils arriveront aux Sables d'Olonne un mois et demi après le vainqueur.
Avertissement !
Contrairement à ce que l'on peut lire dans le tableau de classement ce matin, Armel Le Cléac'h n'a pas parcouru 533 milles en 24h, ce qui serait sinon un nouveau record ! Idem pour les 466 milles affichés de Vincent Riou. Les skippers de Brit Air et PRB sont néanmoins les plus rapides sur les dernières 24 heures.
Classement à 5h00 :
1- Michel Desjoyeaux (Foncia) à 8992 milles de l'arrivée
2- Roland Jourdain (Veolia Environnement) à 109 milles
3- Jean Le Cam (VM Matériaux) à 373 milles
4- Armel Le Cléac'h (Brit Air) à 559 milles
5- Vincent Riou (PRB) à 579 milles