En février dernier, la tempête Xynthia frappe le littoral vendéen et provoque de multiples dégâts dont l'impact médiatique fut très important en lien avec le drame humain vécu par les populations touchées. Cependant, sur le plan touristique, les conséquences de la tempête Xynthia demeureront très localisées et ne nuiront pas au déroulement de la saison dans son ensemble, sauf sur les zones concernées. Le total de la capacité d'accueil touristique de l'Aiguillon sur Mer et de la Faute sur Mer représente 27 273 lits touristiques (dont 6268 lits marchands). Les premières constatations de la saison 2010 font apparaître un déficit de 10 à 12 % de l'activité. Le déficit s'explique par la destruction ou l'arrêt d'une partie des hébergements touristiques. Ramené au nombre global de nuitées touristiques réalisées en Vendée, le déficit lié à Xynthia devrait être de l'ordre de 170 000 nuitées touristiques sur les deux communes concernées, soit 0,4 % de la fréquentation touristique vendéenne.
Dans le même temps, la crise économique mondiale se répercute sur les ménages. Cela impacte directement les modes de consommation, les pratiques et les attentes touristiques.
Même si quelques acteurs témoignent d’un ressenti assez pessimiste expliquant que les touristes auraient moins consommé, les chiffres contredisent cette orientation.
Enfin, trois tendances sont observées :
●le retour des touristes étrangers, notamment britanniques ;
●une montée en puissance de la fréquentation des clientèles de proximité ;
●et une habitude affirmée à l'achat de dernière minute et d'impulsion fragilisant les capacités d'anticipation et de gestion des établissements dans leur ensemble.
La saison 2010 semble être une saison dans l'ensemble satisfaisante pour au moins 70 % des acteurs économiques.
Un été sec, partagé entre un mois de juillet ensoleillé et très doux… et un mois d’août nuageux, avec des températures inférieures aux normales de saison. Des déplacements routiers en Vendée globalement identiques à ceux des mois de juillet et d’août 2009. D’après les professionnels, les dépenses effectuées par les touristes sont en baisse. Une tendance exprimée par plus d’un professionnel sur deux.Dans le même temps, les retraits DAB augmenteraient en volume (pour des montants moyens équivalents) ainsi que les règlements TPE chez les commerçants avec une évolution très légère du ticket moyen.On observera un report de la consommation sur d’autres postes de dépenses, plus adaptés aux attentes et aux pratiques des touristes.
Dans le même temps, la crise économique mondiale se répercute sur les ménages. Cela impacte directement les modes de consommation, les pratiques et les attentes touristiques.
Même si quelques acteurs témoignent d’un ressenti assez pessimiste expliquant que les touristes auraient moins consommé, les chiffres contredisent cette orientation.
Enfin, trois tendances sont observées :
●le retour des touristes étrangers, notamment britanniques ;
●une montée en puissance de la fréquentation des clientèles de proximité ;
●et une habitude affirmée à l'achat de dernière minute et d'impulsion fragilisant les capacités d'anticipation et de gestion des établissements dans leur ensemble.
La saison 2010 semble être une saison dans l'ensemble satisfaisante pour au moins 70 % des acteurs économiques.
Un été sec, partagé entre un mois de juillet ensoleillé et très doux… et un mois d’août nuageux, avec des températures inférieures aux normales de saison. Des déplacements routiers en Vendée globalement identiques à ceux des mois de juillet et d’août 2009. D’après les professionnels, les dépenses effectuées par les touristes sont en baisse. Une tendance exprimée par plus d’un professionnel sur deux.Dans le même temps, les retraits DAB augmenteraient en volume (pour des montants moyens équivalents) ainsi que les règlements TPE chez les commerçants avec une évolution très légère du ticket moyen.On observera un report de la consommation sur d’autres postes de dépenses, plus adaptés aux attentes et aux pratiques des touristes.
L’hôtellerie de plein air, après un début de saison placé sous le signe de l'inquiétude par manque de visibilité, confirme sa capacité d’attractivité.
La saison 2010 a été marquée par une tendance à la stabilisation de l’activité par rapport à 2009 (après une saison 2009 globalement bonne pour les acteurs de l’hôtellerie de plein air).Après un démarrage tardif, quasiment la troisième semaine de juillet, le reste de la saison valide le savoir-faire de la profession. Ainsi, 2010 confirme que la capacité d’attractivité des établissements (liée à leur niveau de performance) s’articule autour de bonnes pratiques :•en proposant une offre au bon rapport qualité/prix ;•en s’adaptant à la demande (court-séjours) ;•en s’assurant de la qualité de l’accueil, des animations, du service, de l’ambiance ;•en travaillant la qualité de l’environnement et des espaces ;•en investissant sur de nouveaux équipements et services ;•et, en diversifiant les stratégies commerciales.
L'hôtellerie restauration a vécu une saison contrastée dans un contexte économique difficile :
•régression de l’activité séminaire au printemps ; •un mois de juillet qui a fait souffrir la profession et a raccourci la saison ;•des consommations annexes en régression ;•une crise économique favorisant l’entrée de gamme au détriment des établissements plus haut de gamme ;•un remplissage et une consommation plutôt bonne en août ;Là encore, la bonne santé de l'activité est directement liée au niveau des investissements, à la capacité des établissements à innover et à offrir de nouveaux services (la disponibilité et l’élargissement des amplitudes des services est un plus). Anticiper les évolutions réglementaires et commerciales est réellement devenu incontournable afin d’espérer pérenniser l’activité.Toutefois, la satisfaction des professionnels est globalement supérieure à celle de 2009, notamment sur les 1 et 2 étoiles.
Le secteur des locations de vacances labellisées réalise une saison contrastée.
La saison a débuté mi juillet 2010 avec de réelles difficultés pour certaines locations à réaliser des réservations sur le début du mois de juillet. Le mois d'août est la valeur sûre de l'activité touristique avec un remplissage équivalent à celui de 2009 pour les Gîtes de France et Clévacances Vendée. La durée moyenne de séjour oscille de 10 à11 semaines par hébergement, conformément aux années passées.L'avant saison a été pénalisée par l'absence de ponts pouvant favoriser le développement des courts séjours, notamment en chambres d'hôtes.Là encore, la décision de dernière minute, le coup de coeur de l'opportunité d'un départ (météo, budget…) nécessitent de la part des propriétaires une vraie capacité d'adaptation, notamment liée à la mise en oeuvre de solution de réservation en temps réel grâce à Internet.
Les agences immobilières
Une offre qui redresse la barre pour la plupart des agences immobilières de locations de vacances avec une nette satisfaction des établissements inscrits dans une démarche de qualité.L'hétérogénéité ainsi que le vieillissement des équipements ne correspondent plus à la demande actuelle. Les agences n’ayant pas mis en place une démarche de qualification de leur activité(sélection des offres par niveau de confort et de services) connaissent depuis plusieurs années des difficultés à commercialiser. Globalement, l'hébergement sec, sans service, se vend avec difficultés si il n’est pas de qualité.A l’inverse, les établissements mettant en avant la sélection par le confort et l’apport de nouveaux services aux touristes (conseils pour l’organisation du séjour ou de visites, facilités accordées pour la location de vélos, etc.) réalisent une saison correcte. Le «dernière minute», l’augmentation des courts-séjours…nécessitent de la part des agences une nouvelle réactivité, liée à la mise en oeuvre de solutions de réservation Internet en temps réel.
La diversité de l’offre, les nouveautés et l’investissement favorisent la fréquentation des sites touristiques.
Le bilan est clair, les sites ont globalement réalisé une bonne saison. Après une très bonne année 2009, 2010 est plutôt à la stabilisation.De manière générale, les sites investissant dans de nouvelles animations et de nouveaux services font une belle saison tandis que les autres connaissent un tassement de leur activité.Les sites avec animations, positionnés sur des thèmes porteurs (environnement, ressourcement, culture) enregistrent les meilleures progressions. C’est le cas encore en 2010 de Natur’Zoo à Mervent, d’Indian Forest à Moutiers les Mauxfaits, ainsi que de sites tels que Sealand et Océanile à Noirmoutier, ou bien encore du Zoo des Sables d’Olonne qui confirme sa position de parc très attractif sur le littoral.Les visiteurs font le choix d’une visite payante, à condition que celle-ci présente un contenu animé et mis en scène et des services adaptés à l’ensemble du groupe (famille, amis…).Le Puy du Fou réalise une bonne saison. Les nouveautés 2010 donnent satisfaction aux visiteurs, l’Hôtel les îles de Clovis a tenu ses promesses avec un planning complet depuis avril.
Les festivals sont une composante majeure de l'attractivité touristique de la Vendée.
De Poupet à Noirmoutier, de Saint Gilles Croix de Vie à Terre Neuve, les festivals rassemblent plusieurs centaines de milliers de spectateurs chaque année et assurent une part de la notoriété touristique et culturelle de notre département.A l'instar de 2009, de nombreux festivals ont joué à"guichets fermés" et accueillent une population à la fois vendéenne et de proximité, de Bordeaux à Rennes, adepte des courts séjours.Au final, les festivals vendéens, publics et privés, se sont maintenus par rapport à l'an dernier, voire ont progressé (Poupet, Autrefois Challans, Ste Hermine…).
La restauration
Une saison relativement satisfaisante favorisée par le savoir-faire, l'accueil des clients et le juste rapport qualité/prix. Le sentiment des professionnels de la restauration, après une bonne saison 2009, est un peu plus contrasté en 2010.La restauration gastronomique, la qualité du service et des produits locaux sont toujours plébiscités. Une partie des restaurateurs n’est cependant pas satisfaite : la météo de l’été2010 (la fraîcheur) prive l’exploitation des terrasses extérieures ; la clientèle exprime une lassitude pour les formules traditionnelles qui ont peu évolué et privilégiera une assiette et une ambiance novatrice ; le prix de certaines prestations pousse également le consommateur à se retourner vers l’achat en grande surface.Les comportements de consommation évoluent et nécessitent une capacité d'adaptation nouvelle :●Comment gérer les incertitudes de réservation de dernière minute ?●Comment s'adapter à un consommateur extrêmement attentif au juste prix alliant qualité et plaisir ?