.Le groupe, qui doit faire face à "un repli de l'ordre de 50 %" du marché mondial de la plaisance, a informé jeudi son comité central d'entreprise d'un "projet d'adaptation" à la crise, estimant son sureffectif dans le domaine de la plaisance à 1 590 postes. La direction "pense possible de préserver l'équivalent de 1 000 emplois", mais pour les quelque 600 emplois restants, "il ne faut pas faire rêver les gens, nous n'avons pas d'autre choix que le plan social", a expliqué Bruno Cathelinais, président du directoire.Edition abonnés Archive : Le constructeur français de bateaux Bénéteau prépare un plan social
Ce plan devrait concerner surtout les 4 000 salariés français du groupe, concentrés essentiellement dans les usines vendéennes de ses deux principales marques, Bénéteau et Jeanneau. Le plan social devrait être présenté officiellement au CCE "dans les huit jours". La direction espère cependant sauver un maximum d'emplois à travers un "plan d'adaptation et de mobilisation" des salariés, comportant notamment un plan de départs volontaires, le développement du temps partiel, l'incitation au congé parental ou encore une réduction "raisonnée" de la sous-traitance.
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Les représentants du personnel ont été informés jeudi matin des projets de la direction pour tenter de sauver un maximum d'emplois, sans que le plan social soit clairement annoncé. "On n'en sait pas plus, on nous parle de sauver un millier d'emplois. Nous avons posé la question des 590 emplois restants mais pas de réponse, on a l'impression qu'ils veulent préparer les salariés à la suite, qu'ils veulent faire passer le message", a expliqué Michel Chopin (CGT).
Toutes activités confondues, le groupe Bénéteau compte quelque 6 000 salariés dans le monde sur une vingtaine de sites de production. Il est présent dans une cinquantaine de pays. En France, la majeure partie des salariés est concentrée en Vendée ainsi qu'en Loire-Atlantique et en Maine-et-Loire. Bénéteau a réalisé en 2007-2008 un bénéfice net de 114,4 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 1,094 milliard d'euros, dont 81 % réalisés dans le secteur des bateaux de plaisance
Ce plan devrait concerner surtout les 4 000 salariés français du groupe, concentrés essentiellement dans les usines vendéennes de ses deux principales marques, Bénéteau et Jeanneau. Le plan social devrait être présenté officiellement au CCE "dans les huit jours". La direction espère cependant sauver un maximum d'emplois à travers un "plan d'adaptation et de mobilisation" des salariés, comportant notamment un plan de départs volontaires, le développement du temps partiel, l'incitation au congé parental ou encore une réduction "raisonnée" de la sous-traitance.
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Les représentants du personnel ont été informés jeudi matin des projets de la direction pour tenter de sauver un maximum d'emplois, sans que le plan social soit clairement annoncé. "On n'en sait pas plus, on nous parle de sauver un millier d'emplois. Nous avons posé la question des 590 emplois restants mais pas de réponse, on a l'impression qu'ils veulent préparer les salariés à la suite, qu'ils veulent faire passer le message", a expliqué Michel Chopin (CGT).
Toutes activités confondues, le groupe Bénéteau compte quelque 6 000 salariés dans le monde sur une vingtaine de sites de production. Il est présent dans une cinquantaine de pays. En France, la majeure partie des salariés est concentrée en Vendée ainsi qu'en Loire-Atlantique et en Maine-et-Loire. Bénéteau a réalisé en 2007-2008 un bénéfice net de 114,4 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 1,094 milliard d'euros, dont 81 % réalisés dans le secteur des bateaux de plaisance