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Au lendemain du premier tour, le centriste, arrivé en cinquième position (9,13%), avait annoncé qu'il prendrait «ses responsabilités».S'il salue la position de François Hollande sur la moralisation de la vie publique, le leader du MoDem souligne ses désaccords avec le volet économique de son programme. «Je pense que, devant cette crise inéluctable, il n'y aura pour la nation qu'une attitude possible : l'union nationale», assure François Bayrou qui précise : «Je ne suis pas et je ne deviendrai pas un homme de gauche. Je suis un homme du centre.» «Par ce choix, je rends possible pour la première fois depuis longtemps cette union nationale», indique-t-il prévenant d'emblée que «si l'on en reste à la gauche classique, je serai dans une opposition vigilante». François Bayrou a, d'autre part, fermement marqué son désaccord avec le président sortant : «Nicolas Sarkozy s'est livré à une course-poursuite après l'extrême-droite dans laquelle nous ne retrouvons pas nos valeurs.» «L'obsession des frontières à rétablir, qui ne voit que cela mène à la négation du projet européen», lance-t-il, fustigeant une «ligne violente».