Autres articles
-
La session du Conseil départemental du mardi 19 mars à Talmont-Saint-Hilaire
-
Élections municipales partielles complémentaires à Puy-de-Serre les dimanches 2 et 9 octobre 2022
-
Elections régionales et départementales : les programmes des candidats en Vendée
-
Yves Auvinet quittera ses fonctions de Président du Conseil départemental aux prochaines élections
-
Ruth Elkrief reçoit Philippe de Villiers
J’avoue être étonné et inquiet d’apprendre qu’une délégation d’élus écologistes de la région Pays de la Loire a obtenu un rendez-vous de la part du Ministre des Transports, M. Frédéric Cuvillier, pour évoquer avec lui leur opposition à l’A 831.
En effet, d’un côté le Gouvernement m’assure, comme le Président de la République d’ailleurs, qu’il n’y a pas d’opposition de principe à l’A 831 et que seuls des motifs d’ordre financier expliqueraient les retards du projet ; mais de l’autre, il reçoit en grande pompe les éminences vertes de la région venues exiger l’enterrement de l’A 831.
Une semaine après le report de l’éco-taxe qui a rendu furieux les alliés écologistes du Gouvernement, j’espère que ce rendez-vous n’est que le fruit du hasard, et qu’il ne prépare pas le sacrifice de l’A 831 sur l’autel d’un marchandage politicien.
Les Vendéens n’accepteront jamais que l’A 831 soit une monnaie d’échange utilisée par le Gouvernement pour acheter la paix avec les Verts. L’emploi vaut beaucoup plus !
D’ailleurs, Jean-Marc Ayrault a lui-même fait le lien entre les infrastructures routières et le développement économique en annonçant, dans son plan pour la Bretagne, un investissement de 100 millions d’euros pour les routes et notamment pour le doublement de la RN 164.
Pourquoi ce qui serait vrai au nord de la Loire serait-il faux au sud ?
A l’heure où des centaines de salariés vendéens de Fagor risquent d’être licenciés, et alors que le bassin d’emploi de Fontenay le Comte continue d’être touché par la crise, il serait indécent et irresponsable de mettre en balance des petits arrangements entre amis de la majorité présidentielle et l’avenir économique de tout un territoire.
J’espère de tout cœur que le Gouvernement ne tient pas un double langage sur l’A 831, que la parole du Président de la République sera respectée et que l’intérêt général l’emportera sur les intérêts partisans
En effet, d’un côté le Gouvernement m’assure, comme le Président de la République d’ailleurs, qu’il n’y a pas d’opposition de principe à l’A 831 et que seuls des motifs d’ordre financier expliqueraient les retards du projet ; mais de l’autre, il reçoit en grande pompe les éminences vertes de la région venues exiger l’enterrement de l’A 831.
Une semaine après le report de l’éco-taxe qui a rendu furieux les alliés écologistes du Gouvernement, j’espère que ce rendez-vous n’est que le fruit du hasard, et qu’il ne prépare pas le sacrifice de l’A 831 sur l’autel d’un marchandage politicien.
Les Vendéens n’accepteront jamais que l’A 831 soit une monnaie d’échange utilisée par le Gouvernement pour acheter la paix avec les Verts. L’emploi vaut beaucoup plus !
D’ailleurs, Jean-Marc Ayrault a lui-même fait le lien entre les infrastructures routières et le développement économique en annonçant, dans son plan pour la Bretagne, un investissement de 100 millions d’euros pour les routes et notamment pour le doublement de la RN 164.
Pourquoi ce qui serait vrai au nord de la Loire serait-il faux au sud ?
A l’heure où des centaines de salariés vendéens de Fagor risquent d’être licenciés, et alors que le bassin d’emploi de Fontenay le Comte continue d’être touché par la crise, il serait indécent et irresponsable de mettre en balance des petits arrangements entre amis de la majorité présidentielle et l’avenir économique de tout un territoire.
J’espère de tout cœur que le Gouvernement ne tient pas un double langage sur l’A 831, que la parole du Président de la République sera respectée et que l’intérêt général l’emportera sur les intérêts partisans