« cela prouve que les étudiants sont de plus en plus nombreux à rechercher des solutions alternatives pour financer leurs études » déclare t’il.
Cependant, le chiffre de 6600 reste en deçà des prévisions de départ, qui ambitionnaient d’accorder 60000 prêts en 2009.
L’UNI considère que le dispositif actuel n’est pas assez connu et n’est pas suffisamment incitatif pour susciter un accroissement important des demandes.
Une véritable campagne de communication est nécessaire afin de faire connaître ce dispositif. La ministre a demandé aux CROUS d’être les acteurs de cette communication. L’UNI doute qu’à eux seuls les CROUS aient l’envie et la capacité de promouvoir dans de bonnes conditions ce système de prêt.
Un système de prêt plus incitatif et mieux adapté reste nécessaire
Le système actuel, qui propose une garantie de l’Etat de 70%, un taux équivalent du marché, ainsi qu’un remboursement trop contraignant, n’incite ni les banques ni les étudiants à opter pour cette solution.
« Afin d’offrir aux étudiants une véritable possibilité de financer leurs études, nous proposons que le système de prêt étudiant évolue en respectant trois critères importants : un prêt à taux zéro, garanti à 100% par l’Etat et dont les modalités de remboursement seraient progressives et conditionnées au revenu de l’emprunteur » conclut Gonzague de Chantérac.