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Le 10 mars, Sarah Auffret, militante bretonne pour l'environnement, se rendait à Nairobi pour porter le projet Clean seas initiative dans le cadre du One Planet Summit, le rendez-vous international en faveur du climat, sous l'égide de l'ONU.
Malheureusement elle faisait partie des 157 occupants du Boeing 737 qui s'est écrasé peu de temps après le décollage d'Addis-Abeba, le 10 mars 2019.
Sarah Auffret était, d'après ses proches, quelqu'un de chaleureux, généreux et profondément engagé en faveur de la protection de l'environnement.
Elle travaillait au sein de l'Association des Opérateurs de Croisières des Expéditions dans l'Arctique (AECO). C'est dans le cadre de ces actions qu'elle se rendait au Kenya, afin de participer aux discussions pour faire avancer les décisions sur l'environnement.
Afin de rendre hommage à Sarah et son engagement envers l'environnement, un membre de sa famille, en coordination avec l'AECO, a décidé de lancer une campagne de crowdfunding sur GoFundMe. Les dons seront reversés à un fonds ou une association au nom de Sarah qui continuera à se battre au nom des convictions qu'elle portait.
Malheureusement elle faisait partie des 157 occupants du Boeing 737 qui s'est écrasé peu de temps après le décollage d'Addis-Abeba, le 10 mars 2019.
Sarah Auffret était, d'après ses proches, quelqu'un de chaleureux, généreux et profondément engagé en faveur de la protection de l'environnement.
Elle travaillait au sein de l'Association des Opérateurs de Croisières des Expéditions dans l'Arctique (AECO). C'est dans le cadre de ces actions qu'elle se rendait au Kenya, afin de participer aux discussions pour faire avancer les décisions sur l'environnement.
Afin de rendre hommage à Sarah et son engagement envers l'environnement, un membre de sa famille, en coordination avec l'AECO, a décidé de lancer une campagne de crowdfunding sur GoFundMe. Les dons seront reversés à un fonds ou une association au nom de Sarah qui continuera à se battre au nom des convictions qu'elle portait.
Rédigé par Rennes Info le Mardi 19 Mars 2019 à 08:55
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Le président de la région s'élève contre l'image des plages bretonnes, algues vertes à l'appui, véhiculée par les affiches de France Nature Environnement (FNE).
Destinée à « sensibiliser les citoyens aux excès de l'agriculture intensive », la campagne d'affichage « choc » sur 3 thèmes (OGM, abeilles et algues vertes) est déployée dans le métro au moment du Salon de l'Agriculture. Des affiches enlevées par la RATP au nom de la « neutralité du service public », des images qui suscitent une plainte du Comité régional du tourisme de Bretagne devant l'ARPP, le « gendarme » de la publicité, en particulier sur l'affiche « Bonnes vacances ». Une campagne qui provoque et suscite la colère des élus bretons qui mènent une politique de long terme contre les pollutions et essaient de dégager les côtes bretonnes de l'image des algues vertes... Une bataille de communication
Destinée à « sensibiliser les citoyens aux excès de l'agriculture intensive », la campagne d'affichage « choc » sur 3 thèmes (OGM, abeilles et algues vertes) est déployée dans le métro au moment du Salon de l'Agriculture. Des affiches enlevées par la RATP au nom de la « neutralité du service public », des images qui suscitent une plainte du Comité régional du tourisme de Bretagne devant l'ARPP, le « gendarme » de la publicité, en particulier sur l'affiche « Bonnes vacances ». Une campagne qui provoque et suscite la colère des élus bretons qui mènent une politique de long terme contre les pollutions et essaient de dégager les côtes bretonnes de l'image des algues vertes... Une bataille de communication
La région a validé une série de mesures visant à éviter la pénurie chaque hiver
Fatiguée de risquer le black-out à chaque coup de froid, la région Bretagne vient de signer son « pacte électrique », en partenariat avec l'Etat et RTE (Réseau de transport d'électricité). Cette série de mesures vise à rendre la région plus autonome énergétiquement, elle qui ne produit que 8 % de l'électricité qu'elle consomme. Trois axes ont été retenus.
Priorité aux énergies renouvelables. Les signataires du pacte s'engagent à porter à 3 600 mégawatts (MW) la puissance de production issue des énergies renouvelables (contre 850 aujourd'hui).
Une grande place sera consacrée au parc éolien offshore prévu au large de Saint-Brieuc. Une première tranche devrait être livrée en 2015, la seconde en 2020, pour atteindre une puissance de 500 MW. Le pacte fait aussi la part belle à la biomasse, qui extrait l'énergie de la combustion de matières organiques. Un appel d'offres a été lancé en août pour la construction d'installations d'une capacité de 200 MW.
La maîtrise de la consommation. La forte croissance démographique et le dynamisme économique ont fait exploser la consommation électrique en Bretagne : +2,1 % depuis 2003, contre 0,6 % pour la moyenne française. Même si la production a augmenté (+7 % de 2008 à 2009), elle ne couvre pas les besoins. Le dispositif Ecowatt, qui invite la population à réduire sa consommation lors des pics, va être renforcé. De même, les boîtiers de type Voltalis, installés chez les particuliers pour réduire leurs dépenses énergétiques, vont être élargis. Les propriétaires de logement en situation de précarité énergétique seront pris en charge par le programme « Habiter mieux », notamment pour moderniser les systèmes de chauffage anciens. Un effort (subventionné) sera également demandé aux exploitations agricoles et aux industries agro-alimentaires, souvent gourmandes en énergie. L'objectif est de diminuer par deux, puis par trois, la croissance de la consommation.
Sécuriser l'existant. Le problème des éoliennes, c'est que quand il n'y a pas de vent, elles ne produisent pas. Une centrale à gaz verra donc le jour à l'horizon 2020 près de Brest, pour « sécuriser l'alimentation électrique », dixit Michel Cadot, préfet de région. « Nous avons retenu la solution la moins polluante connue », argumente-t-il.
Si la Bretagne craint le black-out, c'est aussi parce que c'est une péninsule électrique. Pour y remédier, la région souhaite créer un « filet de sécurité », via une liaison de 225 000 volts reliant Lorient à Saint-Brieuc, destinée à alimenter le nord du territoire. Des études seront également menées pour améliorer le stockage de l'énergie, impossible pour l'éolien notamment.
Priorité aux énergies renouvelables. Les signataires du pacte s'engagent à porter à 3 600 mégawatts (MW) la puissance de production issue des énergies renouvelables (contre 850 aujourd'hui).
Une grande place sera consacrée au parc éolien offshore prévu au large de Saint-Brieuc. Une première tranche devrait être livrée en 2015, la seconde en 2020, pour atteindre une puissance de 500 MW. Le pacte fait aussi la part belle à la biomasse, qui extrait l'énergie de la combustion de matières organiques. Un appel d'offres a été lancé en août pour la construction d'installations d'une capacité de 200 MW.
La maîtrise de la consommation. La forte croissance démographique et le dynamisme économique ont fait exploser la consommation électrique en Bretagne : +2,1 % depuis 2003, contre 0,6 % pour la moyenne française. Même si la production a augmenté (+7 % de 2008 à 2009), elle ne couvre pas les besoins. Le dispositif Ecowatt, qui invite la population à réduire sa consommation lors des pics, va être renforcé. De même, les boîtiers de type Voltalis, installés chez les particuliers pour réduire leurs dépenses énergétiques, vont être élargis. Les propriétaires de logement en situation de précarité énergétique seront pris en charge par le programme « Habiter mieux », notamment pour moderniser les systèmes de chauffage anciens. Un effort (subventionné) sera également demandé aux exploitations agricoles et aux industries agro-alimentaires, souvent gourmandes en énergie. L'objectif est de diminuer par deux, puis par trois, la croissance de la consommation.
Sécuriser l'existant. Le problème des éoliennes, c'est que quand il n'y a pas de vent, elles ne produisent pas. Une centrale à gaz verra donc le jour à l'horizon 2020 près de Brest, pour « sécuriser l'alimentation électrique », dixit Michel Cadot, préfet de région. « Nous avons retenu la solution la moins polluante connue », argumente-t-il.
Si la Bretagne craint le black-out, c'est aussi parce que c'est une péninsule électrique. Pour y remédier, la région souhaite créer un « filet de sécurité », via une liaison de 225 000 volts reliant Lorient à Saint-Brieuc, destinée à alimenter le nord du territoire. Des études seront également menées pour améliorer le stockage de l'énergie, impossible pour l'éolien notamment.