Erwan Steff : " C'est un gros soulagement de savoir la marine australienne à bord de Generali. je pense aussi à Sam Davies qui fait tout ce qu'elle peut pour arriver au plus vite près de son copain. Yann a prévenu son équipe qu'il parlera d'abord à sa famille dès qu'il sera en mesure de le faire. Nous avons suivi Yann cette nuit en l'appelant tous les 2 heures, il a pu dormir et s'alimenter un peu. Nous attendons la suite des opérations."
Jean-Yves Chauve, médecin de la course : "Grâce au fait qu'il a pu prendre des médicaments cette nuit, il a pu dormir. On a décidé de réduire le dosage pour qu'il soit plus opérationnel lors des sauvetages. Il commence à voir son calvaire se terminer. Les 48h ont été très difficiles et je garderai longtemps en mémoire le premier appel de Yann en détresse qui a été très dur à entendre et à vivre car on ne pouvait répondre à la demande d'aide du skipper qui ne pouvait arriver à atteindre ses médicament. J'ai pu parler plusieurs fois avec le médecin australiens et la solidarité médicale et des gens de mers a très bien fonctionné. La suite des opération et l'examen direct va nous permettre se savoir si le premier diagnostic sur la fracture Yann est la bonne. Yann va maintenant être très entouré et on va pouvoir s'occuper de sa jambe dès qu'il sera à bord de la frégate. Il y a tous les moyen à bord de cette Frégate et nous saurons dans quelques temps le type d'intervention médicale ou chirurgical qui sera mise en oeuvre à bord".
Les conditions météo sur place sont relativement bonnes pour procéder au débarquement du navigateur : le mer est encore formée, mais le vent a molli autour de 15 nœuds. Comme nous l’avion indiqué ce matin, le skipper de Generali doit être débarqué sur une civière, puis transféré dans un semi-rigide avant d’être reçu à bord du bateau australien qui dispose d'un bloc opératoire où il recevra les soins médicaux adéquats.
Samantha Davies qui a été ralentie dans sa progression, ne sevrait rejoindre la position de Yann que vers 14h00, alors que les secours seront déjà en cours. Mais pas question pour la navigatrice de reprendre sa route en course avant de s’être assurée que Yann a été évacué et se trouve entre de bonnes mains.