+ Michel Adrien, le fils de marin-pêcheur de Noirmoutier, qui a eu l’intelligence de devenir patron-pêcheur au Sénégal puis au Pérou et qui est également le créateur de France-Turbot. Il a été un moment à la tête de 22 sociétés.
+ Stéphane Angéri, un Italien d’origine, qui s’est spécialisé avec ses sociétés France Naissain et Vendée Naissain dans l’écloserie des huîtres avec une production annuelle de 600 millions d’huîtres.
+ La voilerie Burgaud : implantée à Noirmoutier, elle travaille pour les plus grands ; le Belem, la Bisquine de Cancale, le Surcouf, un cotre de Saint-Malo, la reconstruction à Rochefort de L’Hermione, le navire qui transporta La Fayette aux Etats-Unis.
+ Jean-Pierre Barret : moins connu du grand public mais reconnu par les professionnels de la mer, il a été depuis 1988 (il vient de prendre sa retraite) le patron de la capitainerie des ports de pêche, de commerce et de plaisance des Sables-d’Olonne.
+ Didier Besseau : un homme de l’ombre, qui travaille comme éclusier dans le marais breton vendéen, de Fromentine à Bouin.
+ Hubert Boisard, un Chaumois, ancien marin-pêcheur, qui, la retraite arrivée, est devenu homme de chais. Sa nouvelle occupation : réparer les filets de ceux qui travaillent !
+ David Bossard : né à Nieul-le-Dolent dans une ferme, il est devenu scaphandrier.
+ Jean-Paul Braud : originaire de Vix, il suit son père militaire dans différentes garnisons. Spécialiste des algues, il est à la tête de Innovalg, dont le siège se trouve à Bouin.
+ Pierre Damour, un Chaumois pur souche, qui est le patron du Jack Morisseau, le bateau de la SNSM aux Sables-d’Olonne.
+ Louis Burgaud, un Ogien, devenu capitaine de la compagnie Yeu-Continent.
+ Christelle Esnard, une jeune femme, qui répare les filets de pêche à L’Aiguillon-sur-Mer.
+ Patrice Faugeron, le patron sablais du bateau de pêche Nausicaa.
+ Yohan Garcet, un jeune architecte naval, qui a du mal à démarrer.
+ Yves Gaubert, un journaliste pigiste, qui travaille pour Le Marin, Le Chasse-Marée.
+ Christophe Gautier, le pilote du port des Sables-d’Olonne.
+ Philippe Gendreau, le conserveur de poissons de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
+ Joël Hardouin, le « Géotrouve-tout » de l’ostréiculture.
+ Pascal Hennequin, le mareyeur de l’île d’Yeu , qui sait résister à la crise, qui touche la pêche.
+ Bernard Herbert, l’ostréiculteur de la Guittière, à Talmont-Saint-Hilaire, qui a aussi des parcs à Loquivy, près de Paimpol en Bretagne.
+ Jacques Lebrévelec, un Sablais, fils et petit-fils de marins, devenu directeur du centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage d’Etel.
+ Jean-Michel Loiseau, le Jardais, devenu le « patron » de la brigade maritime des Sables-d’Olonne.
+ Thierry Longépé, le natif de Bouin, qui pêche la civelle dans l’estuaire de la Loire l’hiver et d’autres espèces en Afrique et au Pérou.
+ Frédéric Maingret : le Bressuirais passe ses vacances à Barbâtre sur l’île de Noirmoutier ; il est aujoud’hui installé comme charpentier de marine à L’Herbaudière.
+ Marie-Agnès Mandin : la fille de maraîcher d’Olonne-sur-Yon a créé avec son mari l’entreprise Plasti-Pêche, basée à L’Aiguillon-sur-Mer.
+ Jean-Louis Martin, un chercheur, spécialiste des algues, devenu le responsable de la station expérimentale d’Ifremer, basée à Bouin.
+ Antoine Martineau : les parents de ce Sablais tenaient la crêperie L’Aiglon aux Sables-d’Olonne, réputée pour sa soupe de poissons. Ayant commencé à travailler à Paris dans le monde de la photographie, il a, avec ses parents et ses deux sœurs, créé à Olonne-sur-Mer l’entreprise PSMA.
+ Jacky Moinet : le Parisien d’origine, au début boucher à Montparnasse, qui apprend son métier de poissonnier chez son oncle Gauducheau de La Roche-sur-Yon. Figure du commerce vendéen, il a été longtemps le président des poissonniers de tous les Pays de la Loire et vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Vendée.
+ Marcel Raclet : le Sablais comptable, à la Coopérative maritime des Sables d’Olonne depuis 37 ans, dont il est actuellement le directeur.
+ Didier Rivallin : un Sablais, qui voulait devenir réalisateur de cinéma (il a passé l’IDHEC) et qui, par tradition familiale, a repris puis développé l’entreprise Pajarola ; elle assure le ravitaillement de l’Ile d’Yeu.
+ Fabrice Ruffio : Né dans le 93 à Montreuil, fils de Parisiens travaillant dans la mode, il part vivre de petits boulots durant 15 ans dans le Jura…Un jour, il se rend à Fromentine, où ses parents ont pris leur retraite. Il décide de devenir paludier ou saunier, apprend le métier à la chambre d’Agriculture de Loire-Atlantique. Depuis, il possède plusieurs œillets sur l’île de Noirmoutier, qu’il exploite.
+ Pierre Sarrazin : fils d’épiciers de la Chaume, à la criée des Sables d’Olonne depuis 1976 comme employé de bureau puis crieur et sous-directeur en 1992, il en devient le patron en 2004.
+ Pascale Sonnette : Née en Seine-et-Marne, après un début de vie difficile, elle se retrouve à L’Aiguillon-sur-Mer comme serveuse dans une crêperie. Depuis, elle s’y trouve toujours : En hiver, elle pêche la coquille saint-jacques et la pétoncle dans la baie de l’Aiguillon. Le reste de l’année, elle travaille avec son amie Christelle Esnard (voir ci-dessus).
+ André Taraud : ce p’tit gars de l’île d’Yeu, qui, au début, a travaillé chez un garagiste de Noirmoutier, est depuis 1958 gardien de phare. En retraite depuis 1993, il a vécu dans 19 phares, « 19 vies », indique-t-il.
+ Eric Taraud : cet Ogien, marin-pêcheur jusqu’au fond des tripes, raconte avec beaucoup de réalisme l’évolution de la pêche sur l’île d’Yeu : fini les belles époques du thon, rouge mais surtout germon !
+ Bruno Vivier : A bord du « Rafala », son bateau-atelier, ce fils de marin-pêcheur est devenu à L’Aiguillon-sur-Mer pêcheur de moules, de pétoncles et de coquilles saint-jacques.
Les dernières pages du livre de Daniel Voyé sont consacrées aux « bistrots du port » : du port des Brochets à Bouin, l’ancien « Bise-dur » au « Flash » des Sables d’Olonne et à « Chez Jeannette » à L’Aiguillon-sur-Mer..