L’équilibre de l’architecte
(un prénom prédestinée) grandit, elle manifeste d’évidence une passion pour les bateaux et la mer. A 18 ans, Marine devient monitrice de voile, puis ses études terminées, embrasse la carrière de journaliste nautique. Mais bon sang ne saurait mentir. Rapidement Marine décide de s’acheter un Pogo et quand il s’agit de faire les premiers convoyages et les premières courses en double, elle fait appel à son père. Quand Marine décide à son tour de fonder une famille, c’est au tour du père de sauter le pas. Sa situation professionnelle est assurée, l’éducation des enfants est validée, il peut aller au bout de ses rêves. A 54 ans, il s’est reforgé une nouvelle santé à force d’exercices physiques réguliers tous les jours. Lui qui, cinq ans plus tôt, souffrait d’un mal de dos récurrent, saute comme un cabri sur le pont de son mini. Assumer ses rêves est un bel élixir de jouvence.
Tchèque sans prévision
prototype à Samuel Manuard. Il a dépensé ses derniers sous pour un dessin, il lui faut maintenant concrétiser. Il trouve un premier partenaire avec une entreprise de composites installée en République Tchèque. Il dispose rapidement de l’ensemble du matériel pour construire son bateau. Le chantier durera un an et en septembre 2009, Milan met son bateau à l’eau à l’occasion du départ de la Transat 6,50 à La Rochelle. Il peut constater que le bateau est rapide, mais qu’il reste encore beaucoup de détails à améliorer. Un an plus tard, il s’estime enfin prêt. Un beau classement lui permettrait de mobiliser des partenaires pour la Charente-Maritime/Bahia Transat
6,50 de 2011.
L’esprit de famille
Mauffret, cousin lointain, mais dont les valeurs trahissent la ligne directrice qui a animé la tribu. Chargé du développement du chantier et de sa gestion, il met ses compétences au service d’un projet qui lui tient à coeur. Et quand il le peut, s’embarque pour quelques courses à bord de son prototype construit de ses mains. La cohérence, c’est aussi un moyen de se rendre la vie plus belle.