Yannick MOREAU, Député de la Vendée littorale, Membre de la Commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, s’étonne de la répartition des compétences ministérielles, et notamment du rattachement de la politique de la Pêche au Ministère de l’Ecologie, déjà en vigueur sous le gouvernement de Monsieur AYRAULT, et qui sera maintenu avec le gouvernement de Monsieur VALLS.
« Je regrette qu’une nouvelle fois le secteur de la pêche, qui représente chaque année près d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires, soit uniquement vu sous l’angle d’une écologique punitive, et non pas valorisé comme un atout économique. » réagit Yannick MOREAU. Il regrette ce choix qui illustre bien le décalage existant entre la politique du gouvernement et la réalité et les besoins du terrain.
« En Vendée, le secteur de la Pêche c’est 262 navires qui génèrent plus de 2.500 emplois à terre et 725 en mer. Dans le contexte de crise actuel, on ne peut pas abandonner les pêcheurs sur l’autel de l’Ecologie. En tout cas je m’y refuse » souligne Yannick MOREAU.
« C’est la preuve qu’il n’y a aucun changement de ligne politique. Le Président n’entend pas les Français. Une occasion ratée de changer de cap pour déployer une grande politique de valorisation de la pêche, qui est un réel atout pour notre pays au vu de notre importante façade maritime. » fait remarquer Yannick MOREAU.
« Cette obstination à associer la pêche à l’Ecologie, et non pas à l’Agriculture, ce qui permettrait pourtant de peser dans les négociations européennes, est purement idéologique. Par ce petit calcul, le Président et son Premier Ministre souhaitent retenir les élus écologistes qui leur permettent de disposer d’une majorité à l’Assemblée. Je regrette que les bas calculs politiciens passent avant l’intérêt des marins pêcheurs. Je rappelle à nos Ministres qui prennent, dans leur bureau feutré, les décisions qui impactent directement le secteur de la pêche que ces professionnels du secteur sont des hommes et des femmes qui travaillent chaque jour, non pas pour gagner de l’argent, mais pour éviter d’en perdre » conclut Yannick MOREAU.