Alors qu'en théorie, la loi française interdit le recours aux mères porteuses, en pratique le gouvernement et la jurisprudence reconnaissent les effets de GPA conclues à l'étranger, alors même que le Conseil Constitutionnel les caractérise comme des "fraudes à la loi" manifestes.
Sur la question sensible de la Gestation Pour Autrui, notre responsabilité de législateur est de ne pas transiger avec le principe d'indisponibilité du corps humain, principe cardinal de la protection de la dignité humaine.
La France doit lutter par tous les moyens contre la GPA et promouvoir la dignité et le respect de toutes les femmes.
Notre pays doit résister aux injonctions des fossoyeurs de la dignité des femmes et aux esclavagistes du XXIème siècle qui se moquent de l'exploitation de la misère humaine à laquelle conduit la location des ventres des femmes.
Manuel VALLS doit tenir ses engagements d'octobre 2014 sur la promotion d'une initiative internationale de lutte contre la GPA. Le Premier ministre doit également, sur le territoire national, défendre bec et ongle l'interdiction et la non-reconnaissance totale des mères porteuses et de ses effets. Les services de l'Etat doivent engager des poursuites judiciaires contre les entreprises étrangères qui se livrent à ce commerce illicite dans les grands hôtels parisiens.
Cette pratique pseudo-moderniste est indigne du pays des droits de l'Homme.
Yannick Moreau, Député LR de la Vendée littorale, Membre de l'Entente parlementaire pour la famille