Un médécin en consultation dans le cadre de l'épidémie de grippe A à Saint-Denis de la Réunion le 24 août 2009Mme Bachelot, qui se rend vendredi à la Réunion où le nombre de cas monte en flèche, a indiqué lundi qu'on pouvait estimer à 3.000 le nombre de cas de grippe A/H1N1 intervenant par semaine en métropole, selon un nouveau système de comptage fondé sur le nombre de visites en médecine de ville.
"Il n'est plus adéquat de mesurer au cas par cas", a souligné Mme Bachelot, estimant qu'"il faut réserver les capacités des laboratoires pour les cas les plus graves". La ministre a affirmé par ailleurs qu'il n'y avait pour l'instant "aucune raison de passer au niveau 6" (qui définit une pandémie).
La personne décédée en métropole est une femme de 56 ans vivant dans un foyer pour adultes handicapés de Mont-de-Marsan (Landes) qui présentait "plusieurs pathologies chroniques" selon la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDass). Elle avait été hospitalisée mercredi pour "une infection pulmonaire".
La contamination par le virus "a pu avoir lieu au foyer", "étant donné qu'un membre du personnel avait eu la grippe A/H1N1", a précisé à la presse le Dr Joao Simoes, médecin-inspecteur de santé publique à la DDass.
Un médécin en consultation dans le cadre de l'épidémie de grippe A à Saint-Denis de la réunion le 24 août 2009Il s'agit du deuxième décès en France métropolitaine d'une personne chez qui le virus a été identifié, après le décès le 30 juillet à Brest d'une jeune fille qui souffrait déjà d'une pathologie grave.
Contrairement aux autres décès, les deux nouveaux cas enregistrés en Nouvelle-Calédonie -un homme de 30 ans et une femme de 46 ans- ne souffraient d'aucune pathologie préalable. Ils ne présentaient "aucun facteur de risque connu", ont indiqué les autorités sanitaires calédoniennes.
Toutefois le docteur Lecocq, du service de réanimation du centre hospitalier Gaston Bourret à Nouméa, a précisé que l'homme de 30 ans était fragilisé par une surcharge pondérale.
Les personnes obèses, comme celles atteintes de problèmes respiratoires ou diabétiques et les femmes enceintes, font partie des groupes à risque face au virus.
La Nouvelle-Calédonie: les infrastructures hospitalières"40% des décès dus à la grippe banale, la grippe saisonnière, n'ont pas de facteur de risque. La grippe peut être un facteur de décès même chez les personnes en bonne santé", a souligné la ministre de la Santé Roselyne Bachelot sur I-Télé.
La femme de 56 ans, porteuse du virus de la grippe A/H1N1 décédée dimanche dans les Landes, présentait "plusieurs pathologies chroniques". Durée: 1mn."La grippe est une pathologie qui de temps en temps tue des personnes, on le sait", renchérit auprès de l'AFP le responsable du département international et tropical de l'InVS, Marc Gastellu Etchegorry. "A partir du moment où se multiplie le nombre de cas, on en a".
Mme Bachelot, qui se rend vendredi à la Réunion où le nombre de cas monte en flèche, a indiqué lundi qu'on pouvait estimer à 3.000 le nombre de cas de grippe A/H1N1 intervenant par semaine en métropole, selon un nouveau système de comptage fondé sur le nombre de visites en médecine de ville. "Il n'est plus adéquat de mesurer au cas par cas", a souligné Mme Bachelot, estimant qu'"il faut réserver les capacités des laboratoires pour les cas les plus graves". La ministre a affirmé par ailleurs qu'il n'y avait pour l'instant "aucune raison de passer au niveau 6" (qui définit une pandémie).
Enfin la secrétaire d'Etat à la famille et à la Solidarité Nadine Morano a indiqué que la fermeture d'une crèche devra rester "exceptionnelle" en cas de grippe A/H1N1. Les préfets décideront au cas par pas de la "fermeture temporaire", lorsqu'il y aura "au moins trois cas en une semaine", a-t-elle dit.