Des problèmes qui nous concernent
Hori Yasuo a préféré l'espéranto, car il est de loin plus aisé à apprendre et plus maniable pour les Asiatiques, et aussi pour les peuples des langues les plus diverses.
Son témoignage est intéressant du fait qu'il a vécu le tremblement de terre du 11 mars 2011 depuis Gunma, à 265 km au Sud-Ouest de Fukushima par route*. Alors que c'est pour lui une habitude, la force (magnitude 9) et la durée des secousses, lui ont fait présager une catastrophe d'une ampleur peu commune. Puis il y a eu la catastrophe nucléaire de Fukushima. Hori Yasuo a envoyé de très nombreux messages en espéranto à travers le monde pour témoigner de cette suite de catastrophes aggravées par une organisation calamiteuse des secours, une gestion opaque et mercantile, une information malhonnête et mensongère (avons-nous oublié l'histoire du nuage de Tchernobyl qui ne pouvait en aucune manière atteindre la France ?)...
Mais le pire, c'est que l'affaire est loin d'être finie pour beaucoup de citoyens japonais. 300 000 habitants sur 2 millions de la région ont fui. Pour ceux qui sont restés, il y a beaucoup d'angoisse et d'incertitudes.
Hori Jasuo a sûrement été heureux d'apprendre que le gouvernement japonais a finalement décidé de mettre fin au nucléaire d'ici trente ans, ce qui est tout de même encore long...
La conférence, ouverte au public comprenant l'espéranto ou curieux de le découvrir, aura lieu le vendredi 21 septembre à 20h 30 à la Bourse du Travail (4ème étage), 16 Bd Louis Blanc, non loin de la gare SNCF de La Roche-sur-Yon. Entrée libre et gratuite. Contact : Patrice Joly : 02 51 62 11 33 ou Henri Masson : 02 51 31 48 50.
* Carte de l'épicentre du séisme du 11 mars 2011 : http://www.le-cartographe.net/index.php/dossiers-carto/asie/135-japon-le-seisme-du-11-mars-2011
Gunma se trouve au Nord-Est de Tokyo et au Sud-Ouest de Fukushima, plus à l'intérieur.