Ces étudiants m’ont écrit en me demandant de les rencontrer. Je leur ai donné rendez-vous. Un seul s’est présenté. Je l’ai écouté et je lui ai exprimé mon sentiment sur cette affaire en le chargeant de le transmettre aux autres étudiants concernés. Je regrette que certains d’entre eux aient cru bon faire paraître sur des réseaux dits « sociaux » la lettre qu’ils m’avaient personnellement adressée sans préciser que j’avais accepté de les rencontrer. Cela montre, hélas, un manque de discernement, sinon d’honnêteté, qui ne plaide pas en leur faveur.
Sur le fond de l’affaire, lorsqu’on se dit chrétien, la justesse d’une cause qu’on défend ne justifie jamais l’emploi de moyens violents. Rappelons-nous ce que disait Saint Pierre aux communautés chrétiennes qui avaient à souffrir pour leur foi : Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous ; mais faites - le avec douceur et respect. Ayez une conscience droite, afin que vos adversaires soi ent pris de honte sur le point même où ils disent du mal de vous pour la bonne conduite que vous avez dans le Christ. Car mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si c’était la volonté de Dieu, plutôt qu’en faisant le mal.
Pour terminer, je tiens à redire publiquement toute ma confiance et ma reconnaissance à Monsieur Eric de LABARRE et aux équipes de l’ICES pour leur travail remarquable au service de la croissance intellectuelle, humaine et chrétienne des jeunes étudiants.
Je profite de l’occasion pour annoncer que, conformément aux statuts canoniques de l’établissement je reconduis Monsieur Eric de LABARRE pour trois ans dans ses fonctions de Président de l’ICES.