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A quelques mois de l'élection présidentielle, le Mouvement Pour la France a réuni aujourd'hui l'ensemble de ses représentants, cadres, élus et présidents de fédérations, en présence de son Président Philippe de VILLIERS.Le Conseil National du Mouvement a permis de souligner à quel point l'actualité de ces derniers mois illustre la pertinence des idées défendues avec constance et fermeté par le Mouvement Pour la France et Philippe de VILLIERS.
Philippe de VILLIERS est celui qui, depuis près de 20 ans, a mis en garde et proposé des solutions contre les fléaux qui accablent aujourd'hui notre pays : désindustrialisation et chômage, crise de l'euro, montée du communautarisme et de l'insécurité.
En 2007, le Mouvement Pour la France a rejoint la majorité présidentielle sur la base d'engagements qui, nous le constatons aujourd'hui, pour l'essentiel, n'ont pas été tenus.
Les promesses d'une « Europe qui protège » n'ont pas été suivies d'effets.
Rien n'a été fait pour rééquilibrer par des droits compensateurs, jouant le rôle d'écluses, le libre échange aveugle qui désarme nos entreprises et engendre le chômage. Les projets de taxe carbone européenne et de TVA sociale ont été abandonnés.
Rien n'ayant été fait pour corriger le laxisme de l'Europe de Schengen, nous sommes aujourd'hui totalement désarmés devant le risque d'un flux massif d'immigrants en provenance des pays du sud de la Méditerranée.
Il n'a pas été mis fin au processus d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. Au contraire, 10 nouveaux chapitres de négociation ont été ouverts depuis 2007 et la révision constitutionnelle de 2008 a supprimé le référendum obligatoire pour toute nouvelle adhésion.
Au niveau national, une série de signaux inquiétants jette le trouble dans notre électorat :
L'appel à voter en faveur de la gauche au deuxième tour des élections cantonales, de la part de plusieurs membres du gouvernement, témoigne d'une confusion qui a profondément choqué notre famille politique.
Le recul sur la déchéance de nationalité pour les meurtriers de policiers et de gendarmes, sous la pression de quelques députés centristes, signe l'abandon des engagements forts qui avaient été pris pour rétablir l'autorité de l'Etat et assurer la sécurité des personnes.
Le débat sur la laïcité qui visait à lutter contre le communautarisme s'écarte de son but lorsqu'il se résume à proposer le financement des mosquées sur fonds publics.
La loi sur le travail dominical et les nouvelles transgressions inscrites dans la loi de bioéthique remettent en cause les fondements mêmes de notre culture commune.
La suppression du Ministère de la Famille, affaiblit le rôle essentiel de solidarité entre les générations que joue cette cellule de base de notre société et rend impossible une politique familiale digne de ce nom.
Il reste un an à la majorité pour retrouver le sens des valeurs qui l'ont portée au pouvoir en 2007.
Il reste quelques mois à Nicolas SARKOZY pour clarifier le cap qu'il compte proposer aux Français.
Les grands mythes s'effondrent. Le mythe de la mondialisation, le mythe de Schengen, le mythe de l'euro. Nous l'avions annoncé, écrit, prédit.
Le Mouvement Pour la France a fait partie du comité de liaison de la majorité présidentielle pour y porter les valeurs d'une droite nationale de convictions et pour en constituer l'aile souverainiste. Si, au cours des prochains mois, ces valeurs ne sont pas réaffirmées sans ambiguïté et si la composante souverainiste de la majorité n'est pas davantage prise en compte, nous ne pourrons plus, dans la perspective des échéances électorales de 2012, apporter notre soutien à Nicolas SARKOZY.
Nous en tirerons alors toutes les conséquences.
Nous ne fermons aucune porte. Nous n'excluons aucune hypothèse.
C'est l'élection présidentielle qui déterminera la future majorité présidentielle.
Tout reste à définir. Tout reste possible.
Philippe de VILLIERS est celui qui, depuis près de 20 ans, a mis en garde et proposé des solutions contre les fléaux qui accablent aujourd'hui notre pays : désindustrialisation et chômage, crise de l'euro, montée du communautarisme et de l'insécurité.
En 2007, le Mouvement Pour la France a rejoint la majorité présidentielle sur la base d'engagements qui, nous le constatons aujourd'hui, pour l'essentiel, n'ont pas été tenus.
Les promesses d'une « Europe qui protège » n'ont pas été suivies d'effets.
Rien n'a été fait pour rééquilibrer par des droits compensateurs, jouant le rôle d'écluses, le libre échange aveugle qui désarme nos entreprises et engendre le chômage. Les projets de taxe carbone européenne et de TVA sociale ont été abandonnés.
Rien n'ayant été fait pour corriger le laxisme de l'Europe de Schengen, nous sommes aujourd'hui totalement désarmés devant le risque d'un flux massif d'immigrants en provenance des pays du sud de la Méditerranée.
Il n'a pas été mis fin au processus d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. Au contraire, 10 nouveaux chapitres de négociation ont été ouverts depuis 2007 et la révision constitutionnelle de 2008 a supprimé le référendum obligatoire pour toute nouvelle adhésion.
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Le recul sur la déchéance de nationalité pour les meurtriers de policiers et de gendarmes, sous la pression de quelques députés centristes, signe l'abandon des engagements forts qui avaient été pris pour rétablir l'autorité de l'Etat et assurer la sécurité des personnes.
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Il reste un an à la majorité pour retrouver le sens des valeurs qui l'ont portée au pouvoir en 2007.
Il reste quelques mois à Nicolas SARKOZY pour clarifier le cap qu'il compte proposer aux Français.
Les grands mythes s'effondrent. Le mythe de la mondialisation, le mythe de Schengen, le mythe de l'euro. Nous l'avions annoncé, écrit, prédit.
Le Mouvement Pour la France a fait partie du comité de liaison de la majorité présidentielle pour y porter les valeurs d'une droite nationale de convictions et pour en constituer l'aile souverainiste. Si, au cours des prochains mois, ces valeurs ne sont pas réaffirmées sans ambiguïté et si la composante souverainiste de la majorité n'est pas davantage prise en compte, nous ne pourrons plus, dans la perspective des échéances électorales de 2012, apporter notre soutien à Nicolas SARKOZY.
Nous en tirerons alors toutes les conséquences.
Nous ne fermons aucune porte. Nous n'excluons aucune hypothèse.
C'est l'élection présidentielle qui déterminera la future majorité présidentielle.
Tout reste à définir. Tout reste possible.