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Solidarité en Vendée, des artisans bouchers aident à réaliser les rêves d'enfants malades
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Une 35ème édition du Printemps du Livre de Montaigu réussie
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Arnaud Boissières de retour aux Sables d'Olonne à bord de La Mie Câline le dimanche 6 avril
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Les travaux de la base d'exploitation et de maintenance du parc éolien en mer de Yeu-Noirmoutier, filiale de la société Ocean Winds, se poursuivent conformément au planning.
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Ouverture de la session du Conseil départemental à l’Ile d’Yeu
Le 8 mars 1918, Georges Clemenceau harangue la Chambre des députés et la France entière dans un discours resté célèbre : ‘Ma politique étrangère et ma politique intérieure, c’est tout un. Politique intérieure, je fais la guerre ; politique extérieure, je fais la guerre. Je fais toujours la guerre’. Ce discours reste aujourd’hui l’un des symboles de sa combativité et de son engagement immuable envers la République et ses valeurs.
On le connait comme le ‘Père de la victoire’, ‘le Premier Flic de France’, ‘le Tigre’ ou bien ‘le Vieux Débutant’. Successivement maire de Paris, député, sénateur, ministre et président du conseil, Clemenceau a arboré de nombreuses casquettes dans sa carrière politique. De son éducation républicaine dans une Vendée encore marquée par l’Ancien Régime à son combat pour mettre fin à la Grande Guerre, en passant par son implication du côté des Dreyfusard pendant l’Affaire, il fut de tous les combats de la IIIème République. Figure providentielle, proche des soldats sur le terrain, il a lutté pour mettre fin à un conflit qui mutilait la patrie. Homme politique radical et peu soucieux des honneurs, il a inspiré nombre d’hommes politiques et son héritage est encore présent dans la société française contemporaine. Comment ce vieil homme, charismatique mais controversé, est-il devenu pour beaucoup le ‘sauveur de la patrie’ ? Comment un homme sans aucune formation militaire en est-il venu à être surnommé le ‘Chef de guerre’ de 14-18 ? Comment a-t-il fait basculer le destin de l’Europe ?