-
Vendée Globe 2024 : une réparation audacieuse et une danse de la victoire !
-
Vendée Globe : le classement ce matin
-
Solidarité en Vendée : du 22 novembre au 22 décembre, des crackers au grand cœur !
-
Avarie à bord de l 'imoca Bureau Vallée
-
Le Mercosur souffle sur les braises de la crise agricole: Agri-Éthique demande de la loyauté envers les agriculteurs français
Le 8 mars 1918, Georges Clemenceau harangue la Chambre des députés et la France entière dans un discours resté célèbre : ‘Ma politique étrangère et ma politique intérieure, c’est tout un. Politique intérieure, je fais la guerre ; politique extérieure, je fais la guerre. Je fais toujours la guerre’. Ce discours reste aujourd’hui l’un des symboles de sa combativité et de son engagement immuable envers la République et ses valeurs.
On le connait comme le ‘Père de la victoire’, ‘le Premier Flic de France’, ‘le Tigre’ ou bien ‘le Vieux Débutant’. Successivement maire de Paris, député, sénateur, ministre et président du conseil, Clemenceau a arboré de nombreuses casquettes dans sa carrière politique. De son éducation républicaine dans une Vendée encore marquée par l’Ancien Régime à son combat pour mettre fin à la Grande Guerre, en passant par son implication du côté des Dreyfusard pendant l’Affaire, il fut de tous les combats de la IIIème République. Figure providentielle, proche des soldats sur le terrain, il a lutté pour mettre fin à un conflit qui mutilait la patrie. Homme politique radical et peu soucieux des honneurs, il a inspiré nombre d’hommes politiques et son héritage est encore présent dans la société française contemporaine. Comment ce vieil homme, charismatique mais controversé, est-il devenu pour beaucoup le ‘sauveur de la patrie’ ? Comment un homme sans aucune formation militaire en est-il venu à être surnommé le ‘Chef de guerre’ de 14-18 ? Comment a-t-il fait basculer le destin de l’Europe ?