cette première édition est dictée par des océans qui ne ménagent pas les pionniers de l’épreuve : Mike Plant, au bord des larmes, est contraint de demander de l’assistance pour ne pas s’échouer sur les côtes de l’île Campbell, Philippe Jeantot, le grand initiateur de ce premier Vendée Globe goûte au cauchemar du Pot au Noir… Et Philippe Poupon fait les frais de la colère des Quarantièmes rugissants. Les images de Fleury Michon X couché sur le flanc font le tour du monde ; son sauvetage par Loïck Peyron forge la première des grandes légendes de l’ « Everest des Mers ». Mais même lorsque le Vendée Globe impose sa loi, certains parviennent à le défier. Titouan Lamazou, habité par la rage de vaincre, a vu le parcours aux trois caps éliminer un à un ses concurrents. En bouclant son tour du monde en 109 jours, il arrive en grand vainqueur aux Sables d’Olonne, et réalise du même coup une performance exceptionnelle. Deux mois plus tard, Jean-François Coste met un émouvant point final à la grande aventure, en arrivant septième et dernier classé. Le Vendée Globe aura finalement été clément avec les premiers navigateurs de l’extrême.
Titouan Lamazou (FRA, Ecureuil d’Aquitaine II) : 109j 08h 48’50’’
Loïck Peyron (FRA, Lada Poch) : 110j 01h 18’06’’
Jean-Luc Van den Heede (FRA, 36.15 MET) : 112j 01h 14’00’’
Philippe Jeantot (FRA, Crédit Agricole IV) : 113j 23h 47’47’’
Pierre Follenfant (FRA, TBS-Charente Maritime) : 114j 21h 09’06’’
Alain Gautier (FRA, Generali Concorde) : 132j 13h 01’48’’
Jean François Coste (FRA, Cacharrel) : 163j 01h 19’20’’
Hors course
• Patrice Carpentier (FRA, Le Nouvel Observateur) : avarie de pilote automatique (Malouines)
• Mike Plant (USA, Duracell) : reçoit assistance à l’île Campbell (Nouvelle-Zélande)
Abandons
• Bertie Reed (AFS, Grinaker) : avarie de safran
• Jean-Yves Terlain (FRA, UAP) : démâtage
• Philippe Poupon (FRA, Fleury Michon X) : retournement
• Guy Bernardin (FRA, O-Kay) : victime d’une rage de dent